NOS PUBLICATIONS
URBANITÉ 2024 - Les villes face à
l’éco-embourgeoisement
Résilience des aménagements : prévenir par la recherche-action
article par Anne-Laure Fakiroff, Violette Cleophas et Isabelle Thomas
Les aménagements résilients ont de nombreux bénéfices écologiques et climatiques et permettent d’accroître autant la protection face aux aléas naturels que la qualité de vie, la santé et le bien-être des populations situées à proximité. Cependant, leur développement est susceptible d’engendrer l’augmentation de la valeur et du prix des logements. Les résidents ne pouvant plus assumer les coûts financiers doivent alors quitter les lieux. Ils se retrouvent fréquemment dans des quartiers économiquement désinvestis, non sécuritaires, subissant ainsi les effets du déplacement physique et socioculturel.
Risques d’inondation, opportunités et résilience : Comment assurer la mise en œuvre d’un changement au
Canada ?
Cet article fournira une compréhension générale de l’état actuel de la législation et de la politique d’utilisation des terres au Canada et ses implications en matière d’adaptation, de résilience et de risque. Nous nous pencherons sur les lacunes actuelles dans les lois et politiques provinciales et territoriales en matière d’aménagement du territoire qui créent ou entretiennent un risque moral empêchant ou limitant l’adaptation au Canada avant de mettre en avant les alternatives possibles et pratiques au sein d’autres juridictions canadiennes et internationales.
URBIA - VULNÉRABILITÉ(S) ET RÉSILIENCE(S)
De la résistance à la résilience :
les digues comme opportunité ?
chapitre par Anne-Laure Fakiroff et Isabelle Thomas
Le changement climatique nous dévisage depuis l’avenir. La face entière de la Terre porte déjà l’empreinte de l’action humaine. Le terme de « grande accélération » a été proposé par Steffen et als. (2005) pour désigner les boulversements sociaux et environnementaux globaux qui ont particulièrement affecté le système terrestre depuis le début des années 1950. Ces dernières années, les êtres humains ont altéré les écosystèmes plus rapidement et profondément que dans toute autre période comparable de l’histoire humaine. Le réchauffement global de la planète et les dérèglements météorologiques vont croître considérablement d’ici la fin du XXIème siècle. Les impacts sur les réseaux névralgiques, les activités économiques et les populations urbaines les plus vulnérables sont prévisibles et redoutés. Le débat sur les vulnérabilités et les résiliences urbaines rend l’avenir actuel.
Faire face aux risques. Architecture & philosophie
Comment réaménager des collectivités résilientes : le cas de Saint-André-d’Argenteuil au Québec
chapitre par Anne-Laure Fakiroff et Isabelle Thomas
Nul ne sait quelles seront les conséquences réelles sur l’habitat des changements climatiques et de la dégradation de la biosphère dans les années à venir. Mais les catastrophes sont déjà là. Des quartiers et leurs habitants sont noyés, brûlés, effondrés, emportés, étouffés par des phénomènes physiques qui rentrent en confrontation avec les agencements humains. De nouvelles menaces s’intensifient. Alors, les modes de vie, mais aussi les établissements humains doivent être repensés, remis en chantier, sans attendre l’extension et l’intensification des cataclysmes. Il s’agit donc de penser des situations évolutives, cycliques ainsi que leurs représentations, de mettre en débat de nouvelles pratiques (autant constructives que conceptuelles), dans le cadre d’une rencontre entre architecture et philosophie.
La ville résiliente : Comment la construire ?
Ce livre offre un recueil des connaissances les plus récentes sur l’adaptation des villes aux changements climatiques et rassemble les réflexions de professeurs-chercheurs et de professionnels non seulement du Québec mais aussi de France, de Suisse, des États-Unis et du Brésil. Les auteurs y analysent avec acuité certaines des controverses les plus pressantes sur le climat, sujet épineux et source de grandes préoccupations dans la population.
The territories of Québec : geography of a territory undergoing transformation in Geographies of Canada.
PARTIE 2 / Chapitre 8
Cet ouvrage offre un regard détaillé sur différents aspects de la géographie au Canada, l’un des plus grands pays du monde d’un point de vue territorial. Tremblay et Chicoine, qui ont dirigé l’ouvrage, ont réussi à réunir des spécialistes canadiens afin d’interroger plusieurs sujets touchant à la géographie canadienne : sujets les plus variés les uns que les autres. Pour en nommer que quelques-uns, l’ouvrage touche à la fois à des thèmes comme l’énergie, les ressources, les développements des infrastructures et le contexte socioculturel du XXIe siècle en lien avec la croissance de l’immigration non issue des deux communautés fondatrices du pays. L’ouvrage dresse un regard historique de la construction canadienne qui révèle l’importance du territoire par ses distances physiques et symboliques. L’ensemble des chapitres présente un regard sensible sur le paysage, la politique et les grands changements qui se sont produits au Canada. Cet ouvrage est donc une bonne introduction des grandes questions géographiques contemporaines qui touchent le Canada.
Coaticook : Analyse scientifique de la vulnérabilité intégrant l'implication des acteurs locaux et citoyens pour une ville et une communauté plus résiliente.
Le ruisseau Pratt a inondé plusieurs fois le centre-ville de Coaticook et causé de graves dommages, notamment en 2014 et 2015. Afin d’améliorer la compréhension du risque et cheminer vers une meilleure gestion, adaptation et résilience, la vulnérabilité de la population et du territoire est cartographiée et analysée par le Groupe d’étude sur la capacité d’adaptation et la résilience (GECAR), affilié à l’Université de Montréal, à l’aide d’une méthode d’analyse développée en collaboration avec le ministère de la Sécurité publique du Québec (MSP). La démarche itérative de recherche conçoit la résilience comme un processus dynamique, adaptatif et souple et s’inscrit dans une volonté de conscientisation au risque et dans un réel changement de paradigme : s’adapter en allant au-delà du retour à la normale.
Saint-André-D'Argenteuil : vers une ville résiliente ?
Au sud-ouest de la province du Québec dans la région des Laurentides et au sein de la MRC d’Argenteuil se situe la municipalité de Saint-André-d’Argenteuil (STADA). Compte tenu des particularités topographiques et hydro-morphologiques de la région, la municipalité a connu de nombreux épisodes d’inondation.
Si la municipalité présente un potentiel territorial intéressant, notamment avec la présence de paysages d’intérêt et de milieux humides, elle est également confrontée à de nombreux enjeux tels que l’érosion des berges, l’adaptabilité du cadre bâti, la préservation des milieux humides ou encore la relocalisation des résidents entrainant une diminution de la valeur foncière du territoire.
Comprendre le risque pour un territoire résilient face aux inondations.
Face aux conséquences dévastatrices des récentes inondations de 2017 et 2019 sur le territoire québécois, de nouvelles pistes de réflexion sont envisagées afin d’adapter les municipalités. Dans un contexte de changements climatiques où l’intensité et la récurrence des épisodes d’inondation sont pressenties, une gestion des risques adaptée, cohérente et intégrée à l’ensemble du territoire s’avère indispensable. La gestion des risques au Québec se définit à travers la connaissance des risques, la prévention des sinistres ainsi que la limitation des conséquences néfastes de ces sinistres sur les milieux. La prévention, la préparation, l’intervention et le rétablissement constituent des dimensions importantes dans le processus de construction résiliente d’un territoire.
La communication du risque :
un ingrédient fondamental de la résilience.
La communication du risque est un outil indispensable au renforcement de la résilience d’une communauté. À la suite des inondations récentes de 2017 et 2019 qui ont frappé la province québécoise, la connaissance des risques liés aux inondations s’est avérée incontournable dans la prévention de telles catastrophes. De nouveaux défis de sensibilisation ont alors émergé afin de réduire les impacts sociaux et matériels causés par les inondations. Il convient donc d’outiller le citoyen et les municipalités afin de favoriser la construction d’une culture du risque facilitant une adaptation résiliente.